« In the Air », part 2 : checklist

Mise en contexte: Suite à la 1ère partie de mes aventures aériennes, on m’avait virée de la liste des passagers sur mes vols de retour. Mais ayant (heureusement!) passé un certain temps au téléphone avec la compagnie aérienne lorsque je cherchais une solution à mon 1er problème, j’avais été mise en garde contre ce risque. J’avais donc envoyé des emails par la suite, exprimant mon souhait (ô génie, où as-tu donc mis mes 2 autres vœux?) de maintenir mon retour. Mon trajet a alors été reconfirmé avec succès.

Maintenant, 2e épisode de la série (entre SF et Apocalypse Now), avec une liste décousue des événements. C’est comme faire ses course dans la grande surface des aventures.

  • grève de RER B ✓
  • vendredi 13 porte-bonheur me protégeant de mon karma locomotion ✓
  • 1er vol sans encombre ✓
  • tour du monde du wifi ✓ (merci Hong Kong international airport !)
  • légère déshydratation engendrée par la non-possession de devises locales pour s’acheter à boire ✓
  • découverte miraculeuse de la fontaine à eau juste avant d’embarquer ✓
  • machine de contrôle qui vire au rouge en passant mon billet, conduisant à une substitution par un nouveau billet avec place différente ✓
  • problème technique après embarquement (c’est quoi une porte qui ferme pas dans les airs ?!? et puis apparemment ils ont découvert un autre problème en s’occupant du 1er) ✓
  • retard effectif de 45mn à l’arrivée à Sydney (je l’avais dit, 1h de layover c’est juste) ✓
  • contrôle/fouille « explosifs » (carrément!) ✓, parce que la 1ère fois de ma vie que ça arrive c’est forcément quand j’ignore si je vais avoir mon avion
  • correspondance manquée ✓
  • tentatives galériennes infructueuses de changer le billet de bus, que je n’ai absolument aucune chance d’avoir ✓
  • ciel bleu sans nuage à Sydney ✓ (faut bien voir du positif quelque part ! Parce que pour le reste…)
  • vol Sydney / Christchurch de substitution ✓
  • passage customs & security à Christchurch ✓ (et ce coup-ci on ne m’a pas prise pour une terroriste)
  • bagage manquant à l’appel, retenu à Sydney, en principe envoyé et livré à mon adresse le lendemain (je l’ai bien reçu) ✓, sauf que sans chargeur ordi, ni disque dur externe, ni accès internet continu, c’était coton de bosser sur une demi-douzaine de devoirs
  • overnight kit fourni en « compensation » ✓, cool mais ce serait encore mieux avec une micro-serviette et un micro-gel douche, juste histoire de faire des suggestions constructives, car tout le monde ne dort pas dans un hôtel traditionnel
  • nuit à l’aéroport: NON (bonne blague, hein?)
  • réservation auberge, confirmation bus, directions pour bus de transfert (le tout au bureau d’infos touristiques) ✓, mais je tiens à dire que ce n’est pas le meilleur moment pour passer une nuit imprévue à Christchurch, entre le centre-ville clos suite au séisme et la diminution d’hébergements accessibles
  • douche système D, avec shampooing converti en gel douche et t-shirt en serviette ✓
  • réveil aux aurores pour 6h de bus ✓
  • cours du jour manqués ✓

J’ai beau me répéter qu’il y a une raison à toute chose (et j’en reste convaincue), parfois ce serait sympa de connaître cette raison mystérieuse.

Enfin bref, malgré toutes ces péripéties, que personne ne s’inquiète, je vais bien. Désormais maître dans l’art de relativiser, je rappelle que ce n’est pas grave, et que je commence à avoir l’habitude (et je le dis sans pensée négative).

Et pour pas perdre mes bonnes habitudes, temps indicatif écoulé entre mon départ de CDG et mon arrivée à mon appart en NZ: environ 53h (dans le 1er épisode, 48h d’appart à appart). J’ai encore du chemin à faire avant d’appeler le Guinness des records.

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