Ma 4e semaine UGC

CinémaUne semaine sous le signe de l’action et de la nouveauté, puisque j’ai opté pour les sorties de la semaine plutôt que les fonds de tiroirs. Parfois, ça fait du bien de ne pas attendre pour voir le film du moment, surtout quand ça implique un écran plus grand et une salle plus confortable.

Dracula Untold

Affronter les représentations antérieures du Comte Dracula et oser raconter l’histoire de Vlad l’empaleur sous un nouveau jour pouvait s’annoncer téméraire à la vue de la bande annonce. Un simple film d’action-fiction américain de plus ? Une nouvelle version fade d’un récit vampirique ? Pourtant, Dracula Untold tire assez bien son épingle du jeu, tant par la manière de raconter son histoire, jeu d’acteur à l’appui, que par sa mise en scène. Un Dracula au physique plus musclé que ses prédécesseurs chétifs, justifiant mieux la force qu’il absorbe en devenant vampire, et le caractère unique du personnage légendaire. L’approche de Dracula Untold l’éloigne du film de vampire pour l’emmener dans un parcours épique, où même la romance se trouve une petite place. Un trait romanesque inhérent au personnage de Dracula, connu parfois pour ses grands discours et ses phrases littéraires.

Côté action, le public n’est pas en reste. Bien que le film ne révolutionne pas le concept du vampire, à l’inverse d’une décennie de films et séries, la puissance des pouvoirs issus des ténèbres est rendue bien plus spectaculaire. Fini le vampire ridicule qui transforme son visage comme on appuie sur l’interrupteur du lustre, ou les banals preuves de force où les victimes rebondissent contre les murs d’un donjon poussiéreux. On garde le charme du célèbre Vlad/Dracula et on y ajoute une puissance à faire trembler la terre. Les scènes de combats font honneur au grand nom de Dracula, ici connu sous le nom de Prince Vlad. Même la fin fait justice à sa prestance légendaire et à ce romantisme vieux jeu qui jusqu’alors pouvait paraître tout simplement incompréhensible chez ce personnage mythique.

Tu veux ou tu veux pas

Une comédie française qu’il fait bon voir. Le combo Sophie Marceau / Patrick Bruel donne lieu à un bon humour sans chichi. Une nymphomane au franc-parler amusant, un ex-sex-addict qui résiste de toutes ses forces, et un lot de situations improbables font de « Tu veux ou tu veux pas » un bon divertissement. Tant que le spectateur n’est pas en quête d’un film d’auteur, la séance en vaut la chandelle.

Les gardiens de la galaxie

Gardiens de la GalaxieRediff. Quand on aime, on ne compte pas. C’est sous cette bannière légitime que je suis retournée voir « Les gardiens de la galaxie ». Je reste tout aussi fan de la scène d’ouverture bis, qui donne un style instantané au protagoniste. La musique de cette scène doit définitivement rejoindre mes playlists, tout comme la musique de fin qui voit la jeune pousse danser avec le sourire (dancing baby Groot, comme ses autres fans l’appellent). Mieux vaut qu’ils ne tardent pas trop pour réaliser une suite.

Un tel succès que je vais certainement le revoir une 3e fois. Juste pour le plaisir.

Avant d’aller dormir

Des acteurs renommés dans une réalisation très pro. Le suspense se maintient jusqu’au bout, poussant le spectateur à douter du coupable, de l’explication durant tout le film. L’intrigue se déroule comme une bobine, les rebondissements se montrant variés et constructifs pour dénouer les fils. Quelques scènes se révèlent bien angoissantes au moment où la vérité éclate. Il n’est peut-être pas conseillé de le voir avant d’aller dormir, mais il se distingue catégoriquement des comédies adolescentes mettant en scène ce type d’amnésie.

Un homme très recherché

Peu intéressée par les films d’espionnage en tant que genre, je ne peux pas vraiment évaluer ce qu’il vaut en tant que tel. C’est globalement un film qui se regarde. Maintenant, est-ce la révélation de l’année? Difficile à dire… Même si les questionnements viennent naturellement, dans l’attente de la conclusion, l’histoire n’est finalement pas si complexe. Pas de quoi me charmer, contrairement à Spy Games, à l’intitulé fort explicite. Si la présence de Brad Pit dans le casting de Spy Games joue certainement son rôle dans la réussite du film, le côté Blockbuster américain y contribuait aussi à donner de l’envergure au job d’espion. Cela peut être précisément l’une des choses que les créateurs de Un homme très recherché cherchaient à éviter. Mais quand même, à la fin, on ne peut s’empêcher de se demander à quoi ça a bien pu servir… Tout ça pour ça? Echec cuisant pour le protagoniste et, FIN !

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Ma 4e semaine UGC
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Ma 4e semaine UGC
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Une semaine sous le signe de l'action et de la nouveauté, puisque j'ai opté pour les sorties de la semaine plutôt que les fonds de tiroirs. Parfois, ça fait du bien de ne pas attendre pour voir le film du moment...
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