Doubtful Sound sur l’eau

Départ dimanche vers 16h avec tout l’équipement, direction Lake Manapouri où nous avons passé la nuit. Dans la matinée, on a pris le bateau pour traverser le lac. De l’autre côté, on a été chaleureusement accueillis par une armée de sandflies. On les adore… Après encore une heure de trajet en mini-van, on a commencé à s’équiper pour aller sur l’eau, dans nos kayaks doubles, à Doubtful Sound (qui est en fait un fiord). On a pagayé toute la journée, découvrant ce lieu hors du temps. Il a commencé à pleuvoir avant que l’on rejoigne le camp, mais avec les combinaisons et tous les accessoires, ce n’était pas vraiment un problème. On a passé la nuit dans des tentes. La pluie était si forte et bruyante qu’on aurait dit une cascade au-dessus de nos têtes. Elle n’a pas cessé de la nuit. Le 2e jour de kayak a été bien différent, beaucoup plus brumeux. Il ne manquait plus qu’un monstre marin pour compléter le tableau. Mais grâce à la pluie, on a pu admiré de nombreuses et impressionnantes cascades. Cependant, lorsque le vent s’est levé, la monitrice a convoqué un « raft up » (quand tous les kayaks se mettent côte à côte et se tiennent). Le but est, dans ce cas, d’éviter de se faire retourner par les vagues. Là, elle a voulu nous faire pagayer tel quel, donc c’était bien sûr le rôle des kayaks extérieurs de pagayer pour tous, tandis que les centraux nous tenaient. Devinez dans quel kayak j’étais… C’est très différent du procédé normal, car on ne pagaie alors que d’un seul côté, en essayant de trainer plusieurs kayaks à la fois, contre vent et vagues, tout en essayant de ne pas tuer le kayakiste d’à côté avec la pagaie (ce n’est pas toujours évident: j’ai du l’assommer une bonne dizaine de fois alors que je faisais attention). J’ai courageusement tenu bon, mais on n’avançait pas. Alors on a finit par se transformer en kayaks à voile, style radeau. C’était encore une fois aux kayaks extérieurs de tenir les cordes de la voile pour qu’elle se gonfle et nous fasse naviguer. C’était amusant et particulièrement original. Après tout cela, on remballe, puis retour au bateau (et ses armées de sandflies), retour à Manapouri, et enfin retour à Dunedin dans la soirée. Pas aussi fatiguée que je l’aurais cru, mes principales séquelles sont que j’ai été dévorée par les sandflies (malgré un usage modéré d’anti-insectes). Bonjour les démangeaisons… De retour, j’ai dû faire mes sacs avant de quitter Dunedin pour environ 3 mois.

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