En vogue actuellement, le groupe de rock Alt-J s’est produit en concert le 4 février 2015 au Zénith de Paris. Retour d’expérience.
Alt-J gravit clairement les échelons. Ayant fait sa découverte il y a 18 mois environ au Main Square, dans la Greenroom, j’ai aussitôt été conquise par le caractère atypique de leur son. En voyant qu’ils passaient en concert, j’ai sauté sur l’occasion.
Rendez-vous à 18h au Zenith selon mon billet. Contrairement à la plupart des concerts, il ne s’agissait pas de l’heure de début de la première partie, mais de l’heure d’ouverture des portes. Une précision absente du ticket, fort appréciée par une température hivernale. Le concert affichant complet, la file d’attente était longue. Néanmoins, je suis rentrée et me suis installée sans mal.
La première partie était améliorable. Deux groupes ont précédé l’arrivée d’Alt-J. Le premier avait parfois de bons arrangements, mais le chanteur était un peu le point faible. Le second groupe était plutôt pas mal. Ensuite, le son du Zenith était un peu limite, moins bon qu’à Bercy a priori : la musique faisait un peu criarde, en particulier pour les 2 premiers groupes. Cependant, ce n’était pas une excuse pour que le gars d’à côté se bouche les oreilles avec ses mains. Ridicule, il n’avait qu’à s’abstenir.
A son arrivée sur scène, Alt-J a attaqué direct avec les quelques musiques que je connaissais, et un light show assez puissant en accompagnement. C’était pas du C2C, mais la dynamique des lumières compensait assez bien le côté statique des membres du groupe.
Voir Alt-J en live vaut définitivement le détour. Ils ont un son des plus atypiques, une sorte de patchwork musical qui, amateur par essence, fonctionne à merveille avec Alt-J. On se retrouve alors en plein voyage musical, une randonnée au pays des sons. On sent l’utilisation du synthé. Chaque son n’a pas son instrument propre, et alors ? C’est un feu d’artifice musical. Une montagne et ses vallées, et quand la musique reprend son ascension de plus belle, on a droit à une cure de bonheur.
« Taro » en live en est le parfait exemple. L’accompagnement lumineux ne fait que renforcer les émotions produites par la musique.
Prochaine étape pour Alt-J : le festival Sziget à Budapest cet été. Une sacré mise à l’honneur. En attendant, je recommande quelques titres :
- Breezeblocks
- Hunger of the Pine
- Fitzpleasure
- Matilda
- Something good