Après 8 ans d’absence, le groupe de rock français adoré des adolescentes revient en force sur la scène musicale et remplit la salle de concert du Zénith de Paris.
« Le pouvoir de la musique est d’arracher l’attention d’un esprit vagabond. »
Kyo en concert à Paris
Après une première partie assez intéressante, les membres de Kyo ont fait leur entrée sur scène sous un tonnerre d’applaudissements. Premier titre, « Je saigne encore ». Une chanson bien connue du groupe qui reçoit une fois encore la réaction du public. Un phénomène qui se reproduit régulièrement et de manière spectaculaire tout au long du concert, car ce ne sont pas quelques clap-clap qui se noient en fond, mais bien une acclamation soutenue qui va jusqu’à couper le souffle du groupe.
A un moment donné, le chanteur demande à la foule de fermer les yeux pour écouter la musique. Une idée amusante qui intensifie le pouvoir de la musique.
Le groupe ne manque pas de satisfaire l’attente de ses fans en jouant ses grandes chansons.
« Je cours », qui réveille la nostalgie
« La musique a le pouvoir de voyager dans le temps. »
Le célèbre « Graal » (nouvel album)
Le mythique « Chemin »
A voir la réaction animée de la foule, il est certain que les fans d’antan sont présents. J’ai rarement vu de tels applaudissements, au terme de chaque chanson. Là où ils s’arrêtent habituellement au bout de quelques secondes, ils durent ici bien plus. Comme si l’absence du groupe ces dernières années avait fait grandir l’attente de ses fans.
Un rappel mémorable
Si la performance du groupe en tant que tel n’avait rien d’exceptionnel, la nostalgie valait le détour. Les bons groupes de rock français, qui chantent en Français, restent assez rare de nos jours. Tout du mois dans le prisme médiatique.
Néanmoins, ce concert m’aura laissé un souvenir mémorable, en particulier suite au rappel. Sortis de scène, les musiciens de Kyo reviennent comme le veut tout bon rappel, pour jouer quelques chansons supplémentaires. Ils choisissent ainsi en dernière chanson « La dernière danse », invitant le public à se joindre à eux. « La dernière danse » se transforme alors en véritable chorale, harmonieuse, lyrique, spectaculaire ! Je n’avais jamais entendu un tel unisson du public. Peut-être est-ce la langue française qui facilite le chant, et l’attente prolongée des fans d’antan qui a nourrit leur implication… Malgré tous les moments karaoké auxquels j’ai assisté en concert, celui-ci m’a bel et bien bluffée.
De retour en coulisse, le groupe se fait encore une fois applaudir comme pour toute fin de concert. Cependant, ce n’est toujours pas la fin. En effet, chose assez rare dans les concerts (contrairement à toute attente), la foule rappelle le groupe une 2e fois ! D’habitude, les gens se pressent vers la sortie, vers le métro. Et tout aussi rare, le groupe répond à l’appel et revient. Ils sont bons joueurs ! Ça fait toute la différence. Le 2e rappel se termine sous une pluie de paillettes.
A retenir :
- Comme tous les fans présents dans la salle, j’attendais depuis longtemps de les voir en concert, ce que je n’avais pas pu faire à l’époque de leur premier succès.
- Un retour de toute évidence réussi !
- La foule qui chante à l’unisson « La dernière danse » (pas que le refrain).
- Les pancartes « Merci » éparpillées dans la fosse.
- Le retour de Kyo pour un 2e rappel.
La règle « 6 Degreez » a encore frappé. Entre Kyo et moi, 3 degrés de séparation : moi > une amie (degré 1) > une de ses collègues (degré 2) > Kyo (degré 3), qui était au lycée avec la personne en degré 2.