Little talks

Los Angeles

Retour aux Etats-Unis pour revoir de vieux amis rencontrés en Nouvelle-Zélande. Un voyage de 10 jours en deux étapes : arrivée dans la folie urbaine de Los Angeles, suivie d’une petite ville de l’état de Washington.

Un livre de recettes pour catastrophes

C’est, déjà épuisée physiquement et moralement, que je me suis embarquée dans un trajet de 14h pour Los Angeles. Un état dont j’aurais pu m’affranchir, si ce n’était pour mon manque de préparation et mes erreurs de débutante.

Los AngelesRègle n°1 : ne jamais partir à l’étranger sans un guide touristique.

Une erreur de débutant, et pourtant je ne suis plus une débutante. L’usure nerveuse m’a joué des tours. Car je le savais. Je savais déjà que pour m’adapter à l’étranger, le secret c’est le fameux guide touristique, soit-il en français ou en anglais, un Routard ou un Lonely Planet selon l’offre, mais quelque chose. Une base. Comme une maison, la voyageuse qui est en moi a besoin de fondations, un point de départ que je peux compléter ensuite au cours du périple, avec rencontres et offices de tourisme. Mais je me suis trop reposée sur le fait que j’allais rendre visite à des amis…

Règle n°2 : si tu dois retrouver quelqu’un à l’aéroport, insiste pour convenir d’un lieux précis de rendez-vous.

Et Règle n°3 : si tu as pensé à demander le numéro de téléphone de ton hôte, n’hésite pas à l’utiliser.

Le must dans le ridicule de la situation n’est pas tant que j’ai attendu mon amie des heures durant, la cherchant d’un bout à l’autre du trottoir, après avoir atterri en avance à l’aéroport. C’est plutôt que j’avais son numéro, et je ne l’ai pas utilisé, convaincue qu’il s’agissait d’un fixe et non de son portable. La fatigue peut vraiment vous faire perdre la tête.

Et c’est là que la boucle est bouclée, quand on en revient à la règle n°1. La magie d’un guide touristique m’aurait fournit des informations sur les moyens de transport pour quitter l’aéroport. Sans cela, bus introuvable, itinéraire incompréhensible, ne laisse d’autre choix que le taxi hors de prix.

Promis. Je ferai encore de nombreuses erreurs dans l’avenir, mais pas les mêmes.

Des poissons à croquer

Cream Fish, à Los AngelesSi tous les poissons pouvaient être aussi bon…

Ces petits poissons croquants, craquants et crémeux ont accompagné le premier moment marquant de ce voyage. Le moment des retrouvailles. Non pas les retrouvailles factuelles de la veille à mon arrivée à son appartement, mais les vraies retrouvailles où deux amies se retrouvent, et discutent, juste toutes les deux, de tout, de rien, d’elles-mêmes. Un moment comme on en connaissait pendant le semestre que l’on a partagé en Nouvelle Zélande.

Vous l’avez compris, ces poissons ne sont pas de l’espèce qui se pèche. Ils sont plutôt de l’espèce du pêché gourmand. Une excellente idée de mon amie de me faire découvrir qu’il pouvait être divin de croquer la tête d’un petit poisson fourré à la crème (@ Delicious Together).

Bal masqué

Whimsic Alley, Los AngelesEn plein coeur de Los Angeles, je me suis d’un coup retrouvée téléportée au pays d’Harry Potter, entourée par des items de magie, des capes Poudlars, et des jeux de Quiditch. Mieux qu’un musée, Whimsic Alley vous plonge dans l’univers du magicien de renom.

Un magasin magnifique doté d’un rayon de masques fascinant. Parés de dorures, de plumes et merveilles, ces masques donnaient l’impression d’être entré dans un univers à mi-chemin entre Venise et l’école d’Harry Potter. Un moment de découverte passionné. Impossible d’en décoller les yeux. Ces masques étaient magiques. Les perles d’un bal masqué à imaginer.

Bien entendu, un bal m’est venu à l’esprit. Les images du bal en l’honneur du Tournoi des Trois Sorciers, et l’intégralité de l’épisode de la Coupe de feu (mon préféré), ont défilé dans mes pensées. Une immersion bienvenue dans un irréel envoutant.

Passé la porte, le bal masqué était terminé. Mais le voyage au pays des fictions et du fantastique ne faisait que commencer.

Bienvenue à Hollywood

Hollywood Boulevard, Los AngelesLos Angeles n’est-elle pas après tout la ville du cinéma, la ville des écrans, des stars et des effets spéciaux? Il m’était un devoir de respecter cette mystique. Le quartier d’Hollywood était donc incontournable.

Et quel meilleur endroit qu’Hollywood pour étrenner son nouveau Réflex ?

Avec mon compagnon de voyage idéal, je suis partie à la découverte des stars d’Hollywood. Une balade le long du boulevard donne une parfaite occasion d’admirer le parterre étoilé. Un petit jeu amusant tient dans la simple question : qui est-ce que je connais ?

Si personne ne connait toutes les étoiles du ciel, il en est de même pour les étoiles de la Terre. Bien sûr, on peut penser aux astronomes et autres spécialistes. L’équivalent se trouve certainement dans le monde des paillettes, acteurs et artistes.

En complément de cette première impression d’Hollywood, un tour guidé m’a permis de découvrir certaines des villas de stars. La plus marquante étant celle de Spielberg, prêtée pour représenter la spectaculaire villa de Tony Stark / Iron Man qui, à l’aide de magnifiques effets spéciaux, s’élevait fièrement au-dessus d’une falaise tombant sur l’océan. En pensant à la scène qui la voit détruite au cours du 3e opus, j’étais d’autant plus impressionnée.

Le moment où l’on réalise que l’on se trouve vraiment à Hollywood, cet endroit légendaire popularisé au travers de l’américanisation de la culture, est celui où l’on fait face au signe HOLLYWOOD. Monté sur le flan d’une colline, il apparait finalement petit à ses observateurs. Un symbole représenté en grand format dans tant de films. Et pourtant, une scène mémorable depuis ce monument, provient de la série Heroes, saison 2, lorsque Claire se jette dans le vide avant d’être attrapée au vol par son superman junior.

Lancée dans mes aventures cinéphiles, je suis partie à la découverte d’un lieu à part. Accolé aux studios Universal, réputé pour ses attractions spectaculaires, s’étend un village thématique. Baptisé Universal Studios City, il se présente comme un centre commercial géant à ciel ouvert à l’ambiance King Kong-uesque. En effet, en errant dans ces allées de boutiques et de restaurants, parfait pour la soirée, on ne manque pas de remarquer le gorille géant escaladant un building. Un clin d’oeil parmi d’autres aux films célèbres des studios.

Mais si la réputation des attractions du parc Universal Studios le rend des plus attractif, elle participe, avec le tarif d’entrée prohibitif, à un choix cornélien. Vaut-il mieux visiter les Studios Universal en mode parc d’attractions, ou d’autres studios dont la visite serait, relativement, plus sobre? Une problématique sans réponse absolue. Cependant, en tant que touriste solo, j’ai préféré moins de spectaculaire et plus d’anecdotes. Incompréhensible pour une fan d’effets spéciaux et de films d’action, n’est-ce pas?

Un petit oiseau m’avait conseillé un studio de tournage en particulier. Je l’ai écouté.

Les Studios Warner

Warner Studios, Los AngelesQuelle joie d’embarquer dans un tour des grands Studios Warner, à l’origine de nombreux films et séries que j’affectionne. Une belle journée, un petit groupe dans un minibus spécial, et un guide plein d’énergie.

Partis à la découverte de ce village fait de sets de tournages et de constructions extérieures évolutives, on a pu profiter des nombreuses anecdotes et explications révélatrices de l’envers du décor. Découvrir les coulisses de ces films et séries vus à la télévision, de ces épisodes attendus avec impatience de semaine en semaine, parait un peu surréaliste. Presque autant que de voir le guide du groupe hispanophone reproduire une scène de The Mask au pied d’un immeuble. Un sacré jeu d’acteur pour cette doublure improvisée de Jim Carrey.

Particulièrement intéressant, une petite leçon sur l’art de la fausse brique m’a appris un impact de la démocratisation de la HD que je n’aurais pas suspecté. Dans cet univers du fictif, les choses demandent finalement plus de reflexion que dans le réel. C’est ainsi que j’ai pu comparer la fausse brique en plâtre et la fausse brique en plastique. Qui sait laquelle est recommandée pour un rendu plus réaliste?

Parsemées d’un bout à l’autre de cet univers à part, des traces historiques me rappelaient ces séries TV légendaires de ma génération. Une croix blanche au sol visible au soleil, une plaque spéciale à l’entrée d’un studio numéroté… il faut alors quelques instants pour réaliser, repenser aux scènes, aux détails. Et c’est là qu’on revoit, avec le récit du guide, ces morceaux de décor qui composaient Urgences. Cette croix au sol n’était autre que le parking des ambulances du Cook County Hospital, le métro aérien factice à côté faisait figure de Chicago.

Central Perk dans les Studios Warner, Los AngelesDe studio en studio, on pouvait voir toute la liste de films et séries tournés en chaque lieu. Une plaque dédiée pour Urgences, une autre pour les studios qui ont vu se réaliser la quasi-totalité des saisons de Friends. Un décor des plus magique, digne d’être conservé en l’état, le fameux café Central Perk, rendez-vous emblématique des personnages de Friends, constitue l’un des vestiges de toutes ses années de tournage. Et apprendre, en ce lieu sacré, que le barman aux cheveux blonds décolorés, n’était, à l’origine, qu’un figurant… ça n’a pas de prix.

En visitant ces studios, une réalité m’a frappée : il est vraiment temps que je m’inscrive à une session de rattrapage des séries TV. Une petite cure de télévision américaine issue de notre présent ne pourrait m’être que bénéfique. Ordonnance, s’il vous plait!

Coup de théâtre à Los Angeles

Cinéma et théâtre sont animés par un même art, le jeu d’acteur. L’art hollywoodien se découvre dans les salles obscures à travers le monde. Mais pour pénétrer dans les coulisses du jeu d’acteur, il faut un ticket d’entrée unique en son genre.

Une actrice m’a amenée à Los Angeles. Autant voir ce qui se cache derrière le rideau.

J’ai eu la chance de pouvoir accompagner mon amie à une répétition un peu spéciale. Membre d’un collectif d’acteurs, c’était essentiellement sous forme de scènes individuelles, aux thématiques connectées, que se déroulait l’enregistrement vidéo auquel j’ai assisté. Une découverte en exclusivité de cet envers de décor des coulisses elles-mêmes.

Si voir les répétitions d’une pièce de théâtre avant sa représentation, ou les costumes accrochés dans les loges, représentent l’envers du décor théâtral, à quel niveau se situe la découverte du travail individuel d’un acteur sur sa manière de jouer?

Mais pour moi, assister au processus de création n’enlève en rien la magie de la représentation. Comme les bonus d’un DVD qui ne font que rendre la réalisation du film plus spectaculaire à mes yeux, sans me priver de l’innocence du spectateur, cette expédition au coeur du jeu d’acteur m’a fait apprécier d’autant le spectacle auquel j’ai également assisté.

Mon timing était parfait. Mes quelques jours à Los Angeles correspondaient avec les derniers jours de représentation de Captain Dan Dixon vs the Moth Sluts from the Fith Dimension, dans laquelle jouait mon amie. Une pièce de théâtre purement déjantée et hilarante, où une troupe d’insectes humanoïdes se dévoilent en séductrices de l’extrême. Haut en couleurs avec la peau verte de ces extra-terrestres envoutantes.

Transportée aux abords de cette cinquième dimension, l’accueil chaleureux des lieux m’a marquée. A peine arrivée dans la file de spectateurs à l’entrée du théâtre, je discutais déjà avec un inconnu venu voir le spectacle. Peu après, le directeur et metteur en scène lui-même m’accueillait gentiment. Sans compter la soirée de cloture à laquelle j’étais conviée, où j’ai rencontré la troupe au complet.

Plus tard cette nuit-là, au moment de commander mon plat, aux côtés de quelques membres de la troupe, j’ai compris, pour la première fois, ce qu’était le décalage horaire. Profiter du présent est un sport extrême.

Sous le soleil de Santa Monica

Plage de Santa Monica, Los AngelesSoleil et plage vont traditionnellement de paire avec les vacances. Je comprends et en même temps j’ignore pourquoi. Certainement conditionnée par l’effet carte postale, cette combinaison de soleil et de sable fin m’inspire la même atmosphère de vacances que pour la plupart des gens, et ce, même si je ne mets pas un pied sur la plage. Peut-être cela a-t-il un lien avec le burger-frites qui accompagne l’escapade. Un bain salvateur de graisse et d’UV tel une potion magique.

Le lieu symbolique où mes vacances ont commencé, Santa Monica m’a laissé un souvenir fort. Une balade sur le ponton, un tour de la fête foraine, un burger-frites divin, et des essais photo à l’infini ont fait de ces moments une détente parfaite. Un moment agréable entre amies où l’atmosphère paisible lumineuse vous envahit.

Au bout du ponton, des visiteurs nous attendaient. Joueurs et stars à la fois, quelques otaries et quelques pélicans surgissaient sous nos yeux, se donnant joyeusement en spectacle.

LA little talks

Ce sont ces quelques moments dans la vie qui lui donne sa valeur. Le temps d’un petit-déjeuner, où l’on partage plus que des pancakes aux myrtilles. Le temps d’une foire vintage, où l’on commente sur les robes, les accessoires, les bricoles que nous n’achèterons pas, juste pour partager un moment, des pensées, un lien.

Autour d’un thé dégusté devant la fin de Pretty Woman, ou en compagnie de ses amis en dévorant un BBQ brésilien, on discute, un peu, beaucoup, de tout, de rien. Ce qui compte, ce n’est pas de se souvenir de toutes les conversations, c’est ces instants passés ensemble. Car chaque instant compte, avec une amie au quotidien, comme avec une connaissance que l’on revoit cinq ans plus tard. Un simple instant suffit. Et quand il y en a plusieurs, c’est tout aussi précieux.

Pas besoin de chercher une raison pour passer du temps ensemble. Une simple balade ou une boisson chaude constitute une occasion parfaite. A Los Angeles, une balade près de chez elle nous a amené dans un quartier très agréable. Un village dans la ville, Little Tokyo diffuse cette atmosphère paisible que l’on retrouve en s’évadant dans un décor exotique, simplement en sortant d’une routine.

Little Tokyo, Los AngelesDans ce quartier à la japonaise, j’ai fondu pour une spécialité que mon amie m’a fait découvrir. Composé d’un mélange adroit de pate de riz et de crème glacée, le mochi glacé, disponible en une variété créative de parfums, est à la fois étrange et délicieux. Qui n’a jamais rêvé de croquer dans une boule de glace? En procédant par petites bouchées, c’est possible. Les parfums fruités sont particulièrement rafraichissants.

Le culte de la nourriture est une tradition profondément liée à la vie sociale. C’est ce que je réalise tout spécialement en voyageant. On ne mange pas simplement pour se nourrir, ni même simplement pour son plaisir personnel. On partage ses goûts, on fait découvrir les spécialités qu’on aime. En un instant, une simple boule de glace prend du sens.

Les réseaux sociaux actuels, comme Instagram, regorgent de photos de plats et de patisseries. Et si je ne partage pas ce désir de diffuser tous mes repas sur la toile avec de parfaits inconnus, je perçois la corrélation forte entre la nourriture et le lien social. Ainsi, la photo d’un mochi pourra me rappeler bien plus de souvenirs qu’une centaine de photos de statues et d’oeuvres architecturales.

Fashion District, Los AngelesDepuis Los Angeles, première partie de ce voyage, un avion devait m’emmener plus au nord pour la suite de mes retrouvailles amicales. Avant de prendre le chemin de l’aéroport, il nous restait encore un moment à partager. Equipées de nouveaux petits poissons à croquer, on a profité de son quartier. En admiration devant la diversité de vêtements et d’accessoires abordables que propose le Fashion District, je pouvais d’ores-et-déjà imaginer le jour où je reviendrais avec une (ou deux) valises à remplir de bonnes et belles affaires.

Moments après moments, j’ai retrouvé la manière qu’on avait d’être ensemble au quotidien, en regardant les boutiques, en discutant tranquillement. C’est pour ces moments que j’ai voyagé 14h seule plutôt que de partir au club Med. Des moments éphémères qui comptent pourtant plus que l’or.

Comme un épisode de South Park

Mais où est Kenny?

Non, Kenny n’est pas mort, pas dans cet épisode. J’ai juste joué la carte du « déjà-vu« . Vous savez… j’arrive à l’aéroport et je ne trouve pas la personne qui est venue me chercher. Heureusement le déjà-vu n’a pas duré. Mais, même si je ne le savais pas encore, la thématique South Park était partie pour m’accompagner.

Ce nouvel épisode dans mon séjour a tout de suite pris le chemin de la convivialité et des discussions simples et légères. Chaque soir, mon ami m’a présenté ses connaissances, rythmant ces moments de nouvelles rencontres et d’échanges variés et enrichissants. Toujours une nouvelle histoire à connaître, un nouveau parcours à découvrir. Une salade de fruit sociale, fraiche, sucrée, à consommer sans modération.

L’une de ces soirées chaleureuses a vu se rassembler quatre nationalités différentes – américaine, australienne, française, et suisse – autour d’un BBQ maison australien/américain. Il n’y a pas que dans les musées que l’on s’ouvre aux cultures du monde.

Le BBQ était fabuleux, la viande excellente, avec un délicieux pain à l’ail, une bonne bière fraiche, et une compagnie agréable. Tellement simple que je me sentais comme chez moi.

Tous installés devant la télévision, on regardait un marathon d’épisodes de South Park. Une expérience culturelle. Ces épisodes ont donné le ton pour le reste de mon bref séjour. Complètement déjantés, les épisodes diffusés ont propulsé les personnages dans une version revisitée du pays de l’imagination. Un monde comme on ne pourrait l’imaginer. Forcément, c’est du South Park. A partir de ce moment, leur chanson Imagination Land et les terrifiants Christmas greeters ne m’ont plus quittée. Les jours suivants, j’allais y penser spontanément et me mettre à rire.

Une pyramide de nachos

Pyramide de nachos, à HillsboroLes Mayas avaient les temples, les Egyptiens les pyramides, et Hillsboro les nachos (en pyramide). Hillsboro, ce n’est pas un explorateur, c’est plus exactement ce que même les explorateurs n’exploreraient sans doute pas. Une petite ville américaine aux allures tranquilles, siège de Yahoo, autoroute d’avions, aux environs de Portland.

Mais que fait-on à Hillsboro? Option 1 :

Activité gastronomique : nachos
Activité éducative : shuffle board
Activité sociale : activité gastronomique + activité éducative

Attention aux amateurs, l’option 1 n’est pas pour les âmes sensibles. Elle est la garantie d’une bonne soirée.

Option 2 :

Activité gastronomique (et oui, encore!) : BBQ australien / américain. Après avoir testé un BBQ brésilien à Los Angeles, c’était logique.
Activité éducative : South Park au pays de l’imagination
Activité sociale : activité éducative + activité gastronomique, saupoudrée de quelques sympathiques amis locaux

Un must!

Bien que ces options se suffisent largement à elles-mêmes, il ne faut quand même pas faire l’impasse sur un volcan et un hélicoptère.

Une balade en hélicoptère

Tour en hélicoptère, dans l'Etat de WashingtonPilote d’hélicoptère, mon ami m’a emmenée faire un tour. Une excellente idée. Le temps était idéal.

C’était assez amusant. L’appareil était tellement minuscule qu’on aurait dit un jouet. Mais sa taille était parfaitement adaptée pour la photographie. Avec les grandes portes vitrées, la vue était panoramique. Une occasion idéale pour sortir mon appareil photo.

On a survolé la Columbia River et ses environs. On pouvait presque apercevoir son embouchure et l’océan au loin. Au pays des nuages, les paysages déjà magnifiques prennent une nouvelle perspective.

Sur la route du Mont Saint Helens

En route vers le Mont Saint HelensSous un ciel clair comme du cristal, j’ai poursuivi mon exploration de la région de l’état de Washington. Plein d’énergie à la suite d’un petit-déjeuner à l’américaine de compétition, on a pris la route en direction du Mont Saint Helens. Connu pour avoir causé l’une des éruptions les plus spectaculaires aux USA au cours du dernier millénaire, ce volcan était jusqu’alors une destination privilégiée des skieurs de l’extrême. Creusé d’un impressionnant cratère, le volcan avait explosé comme une bouteille de champagne, faisant voler en éclat le sommet de la montagne.

En route, l’anticipation grandissait, pendant que nous discutions de tout et de rien, ce sujet si caractéristique entre amis. Aucun silence, toujours des récits ou des blagues à raconter. A mesure qu’on s’approchait du parc, les visions du volcan prenaient de l’ampleur, variant sous la lumière et l’angle de vue.

On était prévenus, l’état de Washington est le pays du Big Foot, cette créature géante que l’on ne trouve, en principe, que dans les légendes locales. Les monstres imaginaires du même type ont fait l’objet de nombreuses représentations, parfois assez intéressantes.

Le Big Foot tel que présenté dans un épisode de The Invisible Man est assez bien pensé. Connectant la légende au contexte fantastique de la série, les scénaristes en on fait une créature invisible. Une manière ingénieuse de légitimer l’existence d’un Big Foot que personne n’aurait jamais pu voir.

Naturellement terrifiés à l’idée de croiser cette créature hors du commun, nous avons malgré tout bravé la peur et poursuivi notre route jusqu’au Mont Saint Helens.

Plusieurs chemins permettent de voir le Mont Saint Helens de plus près. L’occasion également de s’imprégner de l’atmosphère environnant. Un vent puissant soulevait la poussière tout autour de nous, créant l’illusion d’une tornade embrumée au sein du cratère gigantesque.

Sur la route, d’autres points d’observation permettaient d’admirer le volcan sous différents angles, changeant l’orientation de cet immense cratère. En capturant le décor autour du volcan, j’avais par moments l’impression qu’un voyage temporel m’avait envoyée à l’ère préhistorique. Jurrassic Park sans les dinos mais avec les paysages. Des paysages exceptionnels.

Little talks in Washington state

Ce voyage, j’en avais besoin comme de l’oxygène. J’avais besoin de reconnecter avec des amis que je n’avais pas vu depuis longtemps et qui me manquaient. Des personnes dont la présence me faisait du bien. A Los Angeles et à travers l’état de Washington, j’ai retrouvé ces moments éphémères mais magiques où l’on sent comme un vide se combler et la solitude s’envoler.

Dans toutes les situations de mon séjour à Hillsboro, il était facile de parler, et souvent hilarant. Sur la route, dans les airs, autour d’un petit-déjeuner, ou en flânant dans les magasins, il reste toujours une nouvelle anecdote, de nouvelles plaisanteries. La détente au plus simple.

Comme le chante Of Monsters & Men, « I miss our little talks ».

Photos des Etats-Unis : Los Angeles, Hillsboro, Mont St Helens

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En bref
Little talks
Titre
Little talks
Résumé
Retour aux Etats-Unis pour revoir de vieux amis rencontrés en Nouvelle-Zélande. Un voyage de 10 jours en deux étapes : Los Angeles, puis Hillsboro (Washington State).
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