Désormais, j’étudie mon programme à l’avance. En m’appuyant sur l’Agenda de l’édition mensuelle du magazine UGC, j’identifie les films que je dois voir, ceux que je pourrais regarder si j’ai déjà vu mes incontournables, et je mets à jour la grille en fonction de mes préférences.
De cette manière, plus besoin de me souvenir du synopsis pour choisir ma prochaine séance. Je fais le travail de sélection une fois, et voilà, je n’ai plus qu’à sélectionner l’horaire idéal. Un vrai tableau de chasse !
Horns
Je m’y attendais et j’ai été servie. Un film loufoque, au scénario excentrique et étrange à l’extrême, mais où le jeune Harry Potter devenu grand laisse tomber sa cape de sorcier. Un univers nettement moins féérique, même si on intervient dans le mystique. Si le caractère atypique de l’histoire lui confère un certain attrait, des erreurs de réalisation et de scénario poussent par moment à l’ennui. Soit ils vont trop loin, soit on s’enfonce dans un éternel flash back, plombant ainsi toute dynamique narrative. Sur la demi-douzaine de films que j’ai vu dernièrement, l’abus de flash back est récurrent, mais parfois mieux toléré qu’ici. A voir pour les curieux d’un genre hors norme.
Gone girl
La grande surprise. Une véritable réussite pour ce film à suspense très modéré, thriller un peu tordu au scénario solide, qui tient le spectateur en haleine tout du long. A voir la bande annonce, impossible d’anticiper de tels rebondissements, qui ont le mérite d’être amenés adroitement. Même l’usage de flash back est fait de manière constructive pour l’histoire et sans pousser l’audience à bout. La qualité du casting n’est pas étrangère à son succès. Aussi déjantée que soit l’histoire des personnages, Gone Girl s’impose comme un film à voir, par tous ses aspects. La révélation du trimestre, qui n’est pas sans rappeler Avant d’aller dormir dans son concept.
Papa was not a Rolling Stone
Une comédie française qui ne figurait pas sur ma short list, mais finalement un peu plus réussie qu’attendu. Néanmoins, c’est bien parce que c’est une comédie que le film n’est pas désagréable à voir. Le récit n’a rien d’exceptionnel, même s’il s’appuie sur la réputation d’une banlieue disparue. Les stéréotypes vont bon train, et il faut pardonner la bêtise de jeunesse qui se manifeste dans les erreurs de parcours des personnages.