N’ayant pas de quoi m’attarder sur ma 7e semaine, où je n’ai fait que revoir Dracula Untold, je passe directement à la 8e, où je comptais bien retrouver un rythme normale de consommation cinématographique.
White Bird
Un thriller de plus qui permet de réaliser à quel point le genre du thriller peut être varié. Ainsi, White Bird présente un style sans rapport avec Avant d’aller dormir, ou Gone Girl, même si la trame narrative part d’une disparition. L’étincelle de ce film vient certainement de son actrice principale, la même que dans Nos étoiles contraires. Une révélation désormais inscrite sur la liste de mes actrices préférées. Un film au côté girly et adulte à la fois, dont la plus grande force revient au talent narratif de l’actrice. Un peu déjanté sur les bords, mais l’équilibre est trouvé.
Mommy
Au départ, j’ai vraiment eu du mal à accrocher. Un récit très particulier, en français canadien sous-titré français. Et vraiment, les sous-titres sont nécessaires. Le choc culturel est total. Le naturel violent et décalé des personnages est instantanément déroutant. Peu fan des films d’auteur, ils sont pour moi le plus souvent un prétexte à des films tordus et incompréhensibles. Ce ne serait qu’un exemple de plus auquel je n’adhérerais pas. Pourtant, progressivement, je suis rentrée dedans. Et j’ai commencé à comprendre pourquoi ce film avait été récompensé. Il s’agit effectivement d’un chef-d’oeuvre de réalisation. Un format osé, une BO constituée de quelques unes des plus belles chansons de la culture mondiale, et une histoire difficile portée par des personnages extrêmes. Un film assez dur qui représente à lui seul le drame en tant que genre. Mais si je l’ai trouvé époustouflant, ce n’est pas un film que je reverrais. On sort de la séance un peu déprimé.