Une petite semaine pour mon tableau de chasse cinématographique, qui n’est parvenu à ajouter qu’un seul film à sa collection : « Le Labyrinthe ». Bilan de la séance.
Le Labyrinthe
Un medley entre plusieurs films à suspense et de l’action SF, Le Labyrinthe ouvre sur l’arrivée du nouveau prisonnier du bloc. Un guide amnésique pour le public qui découvre le fonctionnement des lieux. La première atmosphère qui se dégage rappelle Lord of the flies, avec tous ces garçons perdus livrés à eux-mêmes. Très rapidement, l’étrange se manifeste. Le labyrinthe est bien pensé, avec quelques courses poursuites assez bien filmées. Le concept fait penser aux films « rats de laboratoire » du genre, une version moins perverse (quoique) et moins gore de Cube, une largement plus moderne du Village. Quand les choses tournent vraiment au vinaigre, l’attaque des Grievers ressemble un peu à Jurassic Park. Quand on ne peut pas cloner un raptor, on fabrique un Griever… La recherche d’explications, d’échappatoire, dans un univers irrationnel salut également la série Lost. Le tout pour un résultat intéressant, dynamique, et visuellement esthétique. Seule la fin, comme dans beaucoup d’univers qui ne font sens, laisse à désirer. Avec une ouverture béante pour un 2e volet, fut-ce le premier opus une réussite. On en arrive presque à espérer une suite, ne serait-ce que pour avoir une explication un peu plus crédible du plan impliquant ces adolescents. Victorieux échappés, ils découvrent le centre d’observation comme un Truman ouvrant la porte du décor l’entourant (cf The Truman Show), pour n’obtenir qu’une mise en scène d’explication cataclysmique, compressée en 30 secondes. L’univers du labyrinthe est certes bien pensé, moins sur pour l’univers qui l’entoure.