En fin d’année, toutes les batteries sont épuisées, en particulier les piles biologiques. Ainsi, alors même que j’ai pu aller voir quelques films au cours du dernier mois de l’année, je n’ai pas pris le temps de noter mes impressions. Voici donc une version diluée par le temps et désordonnée.
Puzzle
Le concept de la double trame narrative, le réel et la fiction, a déjà été traité de diverses manières. Mais ici, il faut un peu de temps pour comprendre que c’est ce qu’il se passe. Ce qui n’est pas forcément une bonne chose, cela étant source de confusion. Ce n’est que tardivement qu’on comprend quels sont les personnages fictifs, et leur parcours surréaliste s’explique alors. De par la nature du film, on ne s’ennuie pas trop puisqu’on cherche à comprendre l’histoire. Mais le récit est un peu trop bizarre. Clairement pas un chef-d’œuvre. Fenêtre secrète avait mieux réussi son coup.
Nightcall
Au sommet du bizarre ! Le personnage principal est complètement cinglé. Le début du film pourrait tout aussi bien correspondre à une histoire sur les aliens. Au final, ce serait une explication presque logique. L’idée est carrément originale, de présenter l’industrie des images chocs à travers les yeux d’un novice sociopathe. Ce film se pose comme un genre à lui tout seul. Intéressant à voir, mais pas incontournable.
La French
Ignorante de cette époque où la French Connection régnait à Marseille, La French aurait tout aussi bien pu être une simple fiction en ce qui me concerne. Pour un genre cinématographique que je consomme peu, le film est assez intéressant. Jean Dujardin est à fond dans son rôle.
Le Hobbit: la bataille des cinq armées
Si l’épopée a fonctionné pour Le Seigneur des anneaux, la nouvelle trilogie s’est affichée comme une bonne recette réchauffée. Les batailles restent maîtrisées, les effets spéciaux au niveau, mais l’histoire n’est pas captivante, presque futile. Tous ces gens qui meurent pour si peu… Des personnages suicidaires et stupides… Kili distrait, qui se fait tuer en essayant de sauver son elfe, mais qui perd toutes ses capacités au combat. Le leader des nains qui, arrogant, trouve le moyen de se faire tuer bêtement. Les scènes sont mal enchaînées. Le résultat est décevant pour ceux qui connaissent la première trilogie, mais le film reste divertissant.
Le septième fils
La Fantasy et la SF se laissent désirer dans nos cinémas. Alors quand en vient une, les amateurs doivent sauter sur l’occasion. Dans son genre, le film est divertissant, avec des effets spéciaux corrects. Mais l’histoire est mal ficelée. L’histoire d’amour fait papier peint, la double histoire d’amour ne génère que peu d’émotion. Les personnages ne sont pas assez creusés, comme s’ils étaient incomplets. Le héros se montre excessivement naïf à plus d’une occasion. Difficile à croire qu’il soit livré à lui-même aussi rapidement, même si on comprend que son mentor ait besoin de vacances. Globalement, l’atmosphère épique n’y est pas.